La législation pour le glamping et l’hébergement insolite
La législation pour le glamping et l’hébergement insolite
La réglementation entourant les hébergements insolites, tels que les bulles ou dômes, est en constante évolution, créant un défi pour les porteurs de projet. Cependant, une mise en garde s’impose face à la législation pour le glamping et l’hébergement insolite. Voyons cela ensemble avant de vous lancer
Législation : Bulles et dômes pour le glamping
Installer une bulle ou un dôme pour faire du glamping attire de plus en plus de particuliers et de professionnels. Cependant, la législation française et européenne impose des règles strictes.
Contrairement à une simple tente, une bulle est considérée comme un hébergement léger de loisir démontable, mais seulement sous certaines conditions :
- Sans fondation fixe
- Pas de raccordement à l’eau, à l’électricité ni d’évacuation des eaux usées
- Installation temporaire : 3 mois maximum par an
Dans ce cadre, aucune autorisation administrative n’est requise.
En revanche, au-delà de ces critères, une déclaration préalable ou un permis d’aménager peut devenir obligatoire.
👉 Pour rester autonome et éviter les raccordements, la solution la plus simple reste l’utilisation d’un kit solaire.
Avant d’installer votre bulle, il est donc essentiel de bien vérifier les règles locales auprès de votre mairie.


Les autorisations nécessaires pour le glamping et l’hébergement insolite
Pour tout individu ou professionnel envisageant d’installer un hébergement insolite, la conformité aux règles d’urbanisme est impérative. Que vous soyez un particulier ou une structure touristique, diverses procédures peuvent s’appliquer.
Règles d’urbanisme pour installer une bulle ou un hébergement insolite
Avant d’installer une bulle ou un dôme, il est indispensable de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune. Ce document définit si votre projet est autorisé et quelles démarches administratives suivre.
✅ Déclaration préalable : pour qui ?
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Particuliers : déclaration obligatoire si l’emprise au sol dépasse 5 m², selon certains critères (surface, hauteur, durée).
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Professionnels du tourisme : pas d’obligation en dessous de 35 m². Au-delà, déclaration préalable ou permis de construire nécessaire.
📍 Des règles différentes selon les communes
Chaque commune peut imposer des exigences spécifiques (permis d’aménager, autorisations particulières). Se renseigner en mairie est donc indispensable.
🏡 Choisir un terrain adapté
Le terrain doit être conforme au PLU : zones agricoles, naturelles ou de loisirs peuvent autoriser ou interdire ce type d’installation.
Un passage en mairie ou à la communauté de communes est fortement recommandé.








